Stratégies de lutte contre les parasites : le cannabis

lutte antiparasitaire-cannabis

La culture du cannabis, que ce soit en intérieur ou en extérieur, présente des défis uniques en termes de lutte contre les parasites. Les plants de marijuana sont sensibles à une variété d'insectes et de maladies qui peuvent affecter leur santé et leur rendement. Pour le cultivateur de cannabis, il est essentiel de mettre en œuvre des stratégies efficaces de lutte contre les parasites afin de garantir une récolte saine et productive.

Types courants de ravageurs des cultures de cannabis

Insectes

  • Aleurode : Petits insectes ailés qui se nourrissent de la sève des plantes de cannabis, provoquant l'affaiblissement et le jaunissement des feuilles.
  • Pucerons : Également connus sous le nom de pucerons, ces petits insectes suceurs peuvent rapidement coloniser les plants de cannabis et causer des dommages en se nourrissant des tissus de la plante.
  • Voyages : Minuscules insectes qui se nourrissent des feuilles des plantes de cannabis, laissant derrière eux des taches argentées et des dommages à la surface des feuilles.
  • Araignées rouges : Acariens qui se nourrissent de la sève des plantes, provoquant la décoloration et le flétrissement des feuilles, ainsi que la formation de toiles d'araignée sur la plante.

Champignons et maladies

  • Oïdium : Champignon qui apparaît sous forme de poudre blanche sur les feuilles des plantes de cannabis, provoquant des déformations et réduisant la photosynthèse.
  • Moisissure : Un autre champignon commun qui infecte les plantes de cannabis, provoquant des taches sur les feuilles et la pourriture des bourgeons.
  • Botrytis : Également connu sous le nom de moisissure grise, ce champignon peut affecter les bourgeons de cannabis, entraînant une perte de rendement et de qualité.
  • Pythium : Champignon qui attaque les racines des plantes de cannabis, provoquant la pourriture des racines et le flétrissement.

Stratégies de prévention

Maintien de conditions optimales :

  • Ventilation adéquate : installez des systèmes de ventilation qui favorisent la circulation de l'air dans l'espace de culture.
  • Renouvellement de l'air : renouveler régulièrement l'air dans la culture, en expulsant l'air vicié et en aspirant de l'air frais de l'extérieur.
  • Contrôle de l'humidité : maintenir des niveaux d'humidité contrôlés pour éviter la prolifération de champignons et d'acariens.
  • Température stable : maintenir une température constante et adéquate pour le développement sain des plantes et pour décourager la reproduction des parasites.

Sélection de semences résistantes :

  • Recherche de variétés : identifier et sélectionner des variétés de marijuana connues pour leur résistance naturelle aux parasites et aux maladies.
  • Achat de graines de qualité : Obtenez des graines de marijuana auprès de fournisseurs fiables et réputés qui garantissent l'authenticité et la qualité des graines.

Mise en œuvre de pratiques de biosécurité :

  • Désinfection de l'environnement : nettoyer régulièrement la zone de culture afin d'éliminer les sources possibles de parasites et de maladies.
  • Contrôle d'accès : limiter l'entrée des personnes et des objets dans l'espace de culture afin de réduire le risque d'introduction de parasites externes.
  • Gestion appropriée des déchets : éliminez correctement les débris végétaux et autres afin d'éviter l'accumulation de matières organiques susceptibles d'attirer les parasites.

Contrôle permanent :

  • Inspections régulières : effectuez des inspections régulières des plantes afin de détecter les premiers signes d'infestation par les ravageurs.
  • Utilisation de pièges et de leurres : placer des pièges et des leurres pour surveiller la présence et l'activité des ravageurs dans la culture.
  • Consignation des observations : il convient de consigner en détail les observations faites lors des inspections afin d'évaluer l'efficacité des mesures préventives et de prendre des mesures correctives le cas échéant.

Lutte biologique dans la culture du cannabis

La lutte biologique est une stratégie efficace et respectueuse de l'environnement pour lutter contre les organismes nuisibles dans l'agriculture. culture du cannabis.

Insectes bénéfiques :

  • Coccinelles : elles sont des prédateurs naturels des pucerons et des aphidés, des ravageurs courants des plantes de cannabis.
  • Acariens prédateurs : ils se nourrissent d'acariens phytophages tels que l'araignée rouge, dont ils contrôlent naturellement la population.

Fonctionnement de la lutte biologique :

La lutte biologique dans la culture du cannabis implique l'introduction d'insectes bénéfiques dans l'environnement de la plante. Ces insectes se reproduisent et établissent des populations dans la culture, où ils jouent un rôle clé dans la lutte contre les ravageurs.

En se nourrissant de ravageurs nuisibles tels que les pucerons, les aphidés et les tétranyques, ces insectes bénéfiques contribuent à contrôler les populations de ravageurs de manière naturelle et durable.

Le choix des insectes utiles appropriés dépend de la taille et des conditions de l'espace de culture. Dans les zones plus vastes, il est possible d'utiliser des stratégies de lâchers programmés, où un grand nombre d'insectes utiles sont introduits à intervalles réguliers afin d'établir et de maintenir des populations stables.

En revanche, dans les espaces plus restreints, tels que les cultures en intérieur, il est possible d'appliquer des produits commerciaux contenant des insectes bénéfiques prêts à l'emploi.

Avantages de la lutte biologique :

Réduction de l'impact sur l'environnement :

  • La lutte biologique utilise des organismes vivants pour lutter contre les parasites au lieu de pesticides chimiques.
  • Cela permet de réduire considérablement la pollution du sol, de l'eau et de l'air, et donc l'impact négatif sur l'environnement.
  • Le rejet de substances chimiques nocives susceptibles de persister dans l'environnement pendant de longues périodes est évité.

Absence de résidus toxiques :

  • Contrairement aux pesticides chimiques, la lutte biologique ne laisse pas de résidus toxiques sur les plantes de cannabis ou dans l'environnement.
  • Cela garantit la sécurité du produit final et réduit le risque de contamination pour les consommateurs et l'écosystème en général.
  • Les produits cultivés à l'aide de méthodes de lutte biologique sont souvent mieux valorisés sur le marché en raison de leur nature biologique et sans produits chimiques.

Favorise l'équilibre écologique :

  • En utilisant des organismes vivants pour lutter contre les ravageurs, la lutte biologique contribue à maintenir un équilibre naturel dans la culture du cannabis.
  • La biodiversité est favorisée par l'introduction d'insectes bénéfiques qui font partie de l'écosystème et n'en altèrent pas le fonctionnement.
  • L'équilibre écologique qui en résulte permet d'éviter l'apparition incontrôlée de ravageurs et de maladies, réduisant ainsi la nécessité d'interventions agressives.

Lutte chimique contre les parasites dans la culture du cannabis

Lutte chimique contre les parasites dans la culture de le cannabis est une mesure efficace pour lutter contre les infestations graves. Toutefois, son application doit être effectuée avec prudence et en suivant certaines lignes directrices afin de minimiser les risques pour la santé des plantes et des producteurs.

Sélection appropriée des produits chimiques :

  • Identifier les insecticides et les fongicides appropriés pour le type de ravageurs présents dans la culture du cannabis.
  • Donner la priorité aux produits à faible toxicité afin de réduire l'impact sur l'environnement et de protéger la santé des plantes et des cultivateurs.

Dosage et application précis :

  • Suivre les instructions du fabricant pour le dosage correct du produit chimique.
  • Utiliser un équipement d'application approprié pour assurer une distribution uniforme du produit sur les plantes.
  • Éviter toute application excessive qui pourrait endommager les plantes ou contaminer l'environnement.

Contrôle permanent :

  • Contrôler régulièrement la culture pour détecter les signes d'infestation et évaluer l'efficacité de la lutte chimique.
  • Renouveler le traitement si nécessaire pour maintenir les populations de ravageurs sous contrôle.

Temps d'attente avant la récolte :

  • Respecter les délais d'attente indiqués sur les étiquettes des produits chimiques avant de procéder à la récolte.
  • Veiller à ce qu'aucun résidu chimique ne reste sur les plantes au moment de la récolte afin de respecter les normes de sécurité alimentaire.

Protection des personnes :

  • Utiliser des équipements de protection individuelle, tels que des gants et des masques, lors de la manipulation et de l'application de produits chimiques.
  • Évitez l'exposition directe aux produits chimiques et suivez les mesures de sécurité recommandées par le fabricant.

Contrôle mécanique

Pièges collants :

Les pièges collants sont des dispositifs conçus pour piéger les insectes volants en appliquant un adhésif collant sur leur surface. Ces pièges sont généralement constitués de matériaux tels que le carton, le plastique ou le papier, enduits d'un adhésif non toxique et résistant.

  • Utilisation : ils sont placés stratégiquement dans l'espace de culture du cannabis, en particulier dans les zones où une forte activité d'insectes volants tels que l'aleurode a été détectée. Les pièges collants peuvent être accrochés à proximité des plants de marijuana ou suspendus dans les airs à différentes hauteurs pour maximiser leur efficacité.
  • Avantages : Les pièges collants constituent un moyen sûr et non toxique de contrôler les populations d'insectes volants. Ils sont faciles à installer et à surveiller, et ne nécessitent pas l'utilisation de produits chimiques susceptibles d'affecter la santé des plantes ou du cultivateur.
  • Limites : Bien qu'ils soient efficaces pour piéger les insectes volants, les pièges collants peuvent ne pas être aussi efficaces contre les ravageurs incapables de voler, tels que les pucerons et les thrips. En outre, ils doivent être remplacés régulièrement pour conserver leur capacité à piéger les insectes.

Barrières physiques :

Les barrières physiques sont des structures placées autour de la culture de cannabis pour empêcher l'accès des nuisibles rampants tels que les pucerons, les thrips et les fourmis. Ces barrières peuvent être de différents types, comme des filets ou des clôtures, qui empêchent les parasites de pénétrer dans les plantes.

  • Utilisation : les barrières physiques sont installées autour du périmètre de la culture ou autour de plantes individuelles pour les protéger des ravageurs. Elles peuvent être partiellement enfouies dans le sol ou solidement fixées autour de pots ou de conteneurs pour empêcher les ravageurs de trouver une voie d'accès.
  • Avantages : Les barrières physiques constituent une solution durable et respectueuse de l'environnement pour la lutte contre les parasites. Elles ne nécessitent pas l'utilisation de produits chimiques et peuvent être efficaces dans les cultures intérieures et extérieures.
  • Limites : Si elles ne sont pas installées correctement, les parasites peuvent trouver des moyens de surmonter les barrières physiques. En outre, les barrières peuvent compliquer l'accès du cultivateur à la culture pour l'entretien et la récolte, c'est pourquoi il est important de planifier soigneusement leur installation.

Intégration des stratégies de contrôle

Pour une lutte efficace contre les nuisibles dans la culture du cannabis, il est important d'intégrer plusieurs stratégies de lutte dans une approche holistique. La combinaison de méthodes préventives, biologiques, chimiques, culturales et mécaniques peut contribuer à maintenir les populations de ravageurs sous contrôle et à assurer un développement sain des plantes tout au long du cycle de culture, de la germination à la floraison.

Laisser un commentaire

fr_FR